OLA ! Des nouvelles du front : la Primavera de

OLA ! 

Des nouvelles du front : la Primavera de l'hémisphère sud  nous accueille avec sa douce tiédeur qui contraste avec la vie bouillonnante se cette mégapole qu'est  Buenos Aires ! La ville vit comme une ruche dont les abeilles seraient les taxis de couleur jaune ET noire ; ce n'est sûrement pas le fait du hasard ...

La culture latine est palpable à chaque détour de rue où l'on découvre des églises à l'architecture si particulière qu'on pourrait voir surgir Zorro de leurs confessionaux ...

la " gente " est cosmopolite ; on croise au hasard un cortège de manifestants au son d'une banda ; de la jeunesse pinturlurée ; des badauds tout en amabilité qui pour certains font des efforts pour compenser mon parler espagnol plutôt indigent ...Les argentins sont plutôt francophiles ; du moins pour ceux que j'ai pu rencontrer  A ce titre , déambuler dans cette ville prend tout son sens ; on  y flâne au hasard , et avec une certaine quiétude ...

Ailleurs , sur la Plaza de Mayo  , on sent encore la présence de ces mères éplorées à la recherche de leurs chers 

" desparecidos " , qui avaient ému l'opinion mondiale à l'époque de la dictature ; avenue de Mexico , des plaques commémoratives , à l'instar de celles qu'on peut voir à Hollywood ( mais pas dans le même registre ) , saluent la mémoire de ces chers disparus ...Il est peu probable qu'ils aient pu penser en leur temps que  " l'enfer est pavé de bonnes intentions " .

Ailleurs encore , on commémore la gifle militaire reçue lors de la guerre éclair des malouines ...

Puis il y a la pause gastronomique et oenologique , car ici on apprécie une alimentation " carnée " , qui ne dédaigne pas d'être accompagnée par un cépage de Malbec qui ravirait beaucoup de palais d'épicuriens ...

Servant de décor arborescent à la cité argentine , grâce à l'iniative d'un botaniste , Carlos Thays , des essences d'arbres multiples parsèment les parcs et ourlent les avenues , en particulier un arbre très fleuri , emblême de la ville : le ceibo ,et , en effet , homophonie impromptue : " C'est beau " !

Un peu plus loin , sur les bassins du port , flottent gaillardement les vieux gréements des navires qui ont conquis naguère l'antartique ; leurs fiers mâts haubannés concurrencent les flêches des édifices architecturaux contemporains qui viennent " gratter le ciel " argentin .

J'en avais , presque , oublié une des activités principales des citadins : ils marchent beaucoup ! 

Je leur ai emboîté le pas au cours de cette première journée , avec grand plaisir, à vous faire partager .

J'ai vu l'astre du jour illuminer le ciel au dessus du Brésil ; cela annonçait les prémisses d'une journée bien remplie ...Elle le fut !

Hasta luego  !  Muchos besos à todas y todos !